Le dossier thématique

Interview avec Christophe HUGOT, responsable marketing du DFCO

1. La présentation digitale du « projet club »

La crise sanitaire a empêché le DFCO de mettre en place physiquement l’événement traditionnel de présentation du « projet club ». Comment vous êtes-vous adapté à cette situation et avec quels objectifs ? 

Il nous tenait à cœur de « maintenir » cet événement, devenu traditionnel. C’est pourquoi, nous nous sommes challengés et l’avons digitalisé. Nos partenaires vont recevoir des commerciaux une boîte cadeaux, avec un discours du Président Olivier Delcourt, des présentations institutionnelles mais aussi un contenu « entertainment » (des défis free-style lancés par la championne de France de Free-style à nos joueurs, une journée en immersion avec Grégory Coupet, un making-off des interviews…). L’originalité réside dans la mixité du support, mêlant print, vidéo et réalité augmentée. Les partenaires sont invités à télécharger une application, flasher les images du document pour lancer un teasing de la vidéo en réalité augmentée (dispositif assez bluffant qui nous a été proposé par l’agence ComQuest) puis cliquer sur l’image pour lancer la vidéo sur YouTube et la voir dans son intégralité.
Les abonnés recevront ce livret par voie postale juste avant les fêtes avec un poster également dans laquelle se trouvera une écharpe, un courrier ainsi qu’un livret digital. Ce livret reprend tout simplement la trame de cet événement « animé » en réalité augmentée.
2. Les enjeux de la digitalisation du club

Le livret du club accorde une part importante au digital et à la réalité virtuelle. Quels sont les enjeux pour votre club autour de cette présentation innovante et originale ?

Le DFCO est un club jeune (22 ans d’existence seulement) et qui se veut donc dynamique. Après avoir lancé des événements comme le Geek-Day, investi la plateforme Twitch et proposé des visites de ses espaces VIP à des prospects au moyen de vidéo à 360°, l’idée était de continuer à creuser ce sillon et utiliser le digital pour convertir un événement qui ne pouvait se tenir physiquement en un projet original. L’enjeu consistait également à pouvoir communiquer malgré tout sur les évolutions à venir au DFCO avec un nouveau centre d’entraînement (2021), de formation (2022), un stade de 1000 spectateurs pour accueillir les compétitions de la section féminine (2022). Enfin, ce qui a surtout motivé la mise en place de ce dispositif est la volonté du club de maintenir un lien avec ses abonnés et ses partenaires, dans une période extrêmement délicate. 
3. La mise en place d’une plateforme web

Vous avez travaillé à la mise en place d’une plateforme web entièrement dédiée à vos partenaires. Quels sont les services qui y sont proposés et qu’en attendez-vous ?

Lors du premier confinement, plusieurs partenaires nous ont sollicités pour entrer en contact avec d’autres. C’est ainsi que nous avons lancé la plateforme partenaires. Avec un seul et même compte, les partenaires pourront accéder à :

  • Des actualités du club et des autres partenaires,
  • L’annuaire en ligne pour se mettre plus facilement en relation,
  • Un module d’inscription aux événements du business club, en un seul clic (Speed Business Meeting, Dine & Biz, tournoi de fin de saison…),
  • Un module de billetterie pour télécharger et imprimer leurs billets depuis l’espace billetterie (avec la mise en place d’un SSO entre Secutix et notre solution de gestion commerciale Eazieer),
  • Une boutique en ligne dédiée avec une sélection de produits de la collection et application automatique de leur remise partenaire ainsi que la possibilité de se faire livrer directement par un commercial,
  • Une galerie photos.

Le DFCO a fédéré un des premiers réseaux d’entreprise de Bourgogne Franche-Comté, l’objectif est donc de développer une synergie entre partenaires, au-delà des événements traditionnels du business club que ne pouvons plus organiser actuellement.

4. La qualité de la connexion WIFI

Le DFCO a mis en place un wifi particulièrement puissant dans son stade. Est-il vraiment efficace et opérant ? Les spectateurs en font-ils une utilisation massive et autour de quels services ? Quelles sont les perspectives pour vous autour de la digitalisation de votre enceinte ?

Avec TDF, nous avons effectivement doté le Stade Gaston-Gérard d’un réseau wifi HD performant, accessible gratuitement pour tous les spectateurs. Nous avons récemment revu notre position concernant ses conditions d’accès puisque nous souhaitions que les utilisateurs remplissent un léger formulaire d’enrôlement. Nous nous sommes rendus compte que cette étape pouvait constituer un frein et sommes désormais partisans d’une ouverture « non entravée » afin de renforcer l’accès aux services proposés (commande à la place notamment). La couverture Wifi nous a également permis de faire piloter un robot de télé-présence à distance par un enfant malade qui a pu « visiter » la zone mixte, les vestiaires, et même donner le coup d’envoi fictif d’une rencontre. Il est aussi mis à disposition pour notre activité séminaire. Enfin, dans le cadre d’un usage plus interne, il nous permet de piloter notre parc d’IP TV à distance ou encore de déployer notre solution d’encaissement aux buvettes.
5. La plateforme Twitch et le direct

Le club se démarque actuellement sur les réseaux sociaux avec une présence sur la plateforme Twitch. Quels types de contenus peuvent y être proposés ? Quels sont les objectifs à court et moyen terme autour de ce nouveau canal de communication ? 

Initialement, Twitch nous a permis de proposer à nos spectateurs privés de stade de pouvoir assister à nos rencontres de préparation. Nous avons d’ailleurs co-diffusé et « co-commenté » avec nos homologues lensois la rencontre amicale contre le RCL. Un moment particulièrement sympathique avec forcément deux commentateurs pas très objectifs… Au-delà de nous avoir aidé à palier un manque, la plateforme Twitch va nous permettre de proposer un contenu ayant vocation à intéresser un nouveau public en diffusant les rencontres de notre section e-sport évoluant sur FIFA Club pro (11 vs 11).

L’avis de la Sportech

Les évènements sportifs et les solutions de billetterie
Entretien avec Sami Bouden, CEO et co-fondateur de Ticketchainer

Les infos du mois

A l’international

  • La Liga de football a installé des « Fancams » dans les tribunes des stades espagnols de première et deuxième division afin de proposer de nouveaux contenus et points de vue aux spectateurs. De nombreux joueurs célèbrent ainsi leurs buts devant cette caméra. Par ailleurs, le directeur de LaLiga envisage de créer un « LaLiga Pass », à l’image de la plateforme de la NBA permettant de visionner l’intégralité des matchs et contenus de la ligue en fonction de l’abonnement contracté.
  • Le cashless a été généralisé au sein du London Stadium de West Ham afin de faciliter le retour des supporters dans l’enceinte et de limiter les contacts physiques.
  • A l’occasion du lancement d’une collection vestimentaire commune, la NBA et Louis Vuitton ont organisé une expérience de vente virtuelle en direct du Madison Square Garden, la salle des New York Knicks.
  • La WTA a signé un partenariat avec l’entreprise Stats Perform qui lui fournira un grand nombre de datas relatives aux rencontres disputées sur le circuit. Cette nouvelle utilisation des données, couplée à une mobilisation de l’intelligence artificielle, permettra de proposer de nouveaux contenus aux fans et des informations davantage détaillées sur leurs joueuses favorites. Dans le même temps, Stats Perform a conclu un contrat de 10 ans avec la Fédération européenne de handball (EHF) et lui fournira également des statistiques et données détaillées sur de nombreuses rencontres.
  • La franchise NBA des Sacramento Kings a lancé une plateforme virtuelle permettant à ses fans d’interagir entre eux et d’accéder à des expériences exclusives liées à leur équipe. Cette « salle virtuelle » doit permettre aux supporters de se rassembler et d’avoir accès à de nouveaux contenus.

Les Brèves

  • La FF d’Aviron organise les premiers championnats de France connectés qui auront lieu en 2021. Ces championnats seront ouverts à tous, sportifs licenciés ou non, et pourront être disputés de partout en France.
  • Dans le cadre du partenariat qui la lie avec l’AMF-Téléthon, la FFF a mis en place un robot digital de téléprésence afin de permettre à un jeune atteint d’une maladie rare de suivre le dernier stage de l’Équipe de France masculine de l’intérieur. Des interactions avec les joueurs ont notamment été rendues possible lors des entrainements grâce à ce robot.
  • Le ministère des Sports a initié l’Observatoire de la Sportech en partenariat avec Le Tremplin. Cet observatoire doit permettre le recensement des startups innovantes destinées au monde sportif et le repérage de jeunes entreprises à forte valeur ajoutée pouvant participer au développement du sport français.
  • Le SIG Strasbourg a ouvert une tombola digitale et solidaire au bénéfice de la Ligue contre le Cancer et pouvant permettre aux fans de remporter le maillot de leur équipe.

Un peu de lecture

« Le fan doit rester connecté avec le club hors match », Fan Striker

Fan Striker a réalisé un podcast avec Clément Barouillet, Lead consultant chez Two Circles, autour de l’intérêt pour les clubs de mobiliser la data dans l’animation de leurs communautés. L’utilisation des données peut principalement permettre d’optimiser les communications à destination des fans et de mieux connaitre et appréhender le profil de ces mêmes fans.

L’article ici

London Stadium switches to 5G network, The Stadium Business

Le London Stadium fait un pas de plus vers la digitalisation de son enceinte sportive en s’équipant de la 5G, permettant aux supporters d’avoir accès à une bonne connexion internet tout au long de leur passage dans les locaux du stade.

L’article ici

Les 50 Français qui feront l’esport en 2021, Gaming Campus

La Team *aAa* a dressé une liste des 50 personnalités françaises qui feront le esport en 2021. Qu’elles soient joueurs, organisateurs d’évènements, présidents d’association, d’agences ou de médias, ces personnalités sont les acteurs de l’éco-sytème du esport français.

L’article ici

How AI Pattern Recognition Evolved From Mice, Monkeys and Soccer Players, Sporttechie

Les équipes nationales espagnoles et portugaises de football utilisent Metrica Sports, une solution permettant de coder, d’analyser, et de retranscrire sur un écran tous les mouvements des joueurs durant un match, grâce à une intelligence artificielle.

L’article ici

L’étude du mois

D’après une étude menée par l’entreprise américaine Morning Consult, seul un quart des jeunes nés après l’année 2000 considère que visionner le match de son équipe en direct est une chose importante lorsque l’on est supporter, contre près de 50% pour le reste des fans de sport. La génération Z est également celle qui consomme le moins de contenus sportifs parmi les fans de sport. 

Le tweet du mois

Du côté du esport

  • La LNH a lancé sa eHandball Cup, diffusé sur Twitch et opposant des joueurs de la Lidl Starligue. Plus de 7000 personnes ont suivi le 2e tour de cette compétition esportive en direct sur la plateforme vidéo.
  • La FF de Basketball se met à l’esport et lance des tournois ouverts à tous sur le jeu Rocket League. La fédération organisera sa saison esportive avec des tournois hebdomadaires. Les trophées de ces tournois seront remis lors des finales de la coupe de France de basket.
  • L’UCI organisait le 9 décembre dernier les premiers championnats du monde de cyclisme esport via les dispositifs de Zwift. 132 participants connectés autour du monde s’affrontaient cette première édition remportée par une sud-africaine et un allemand.
  • L’Olympique de Marseille s’est lancé dans l’esport en s’associant avec Grizzi Esport, la structure esportive créée par Antoine Griezmann et son frère. L’OM participera notamment à des compétitions de FIFA 21 en mobilisant des joueurs de Grizzi Esport. Par ailleurs, le LOSC approfondit ses activités esportives et se livrera à des compétitions de Fortnite grâce à son partenariat avec MCES et après s’être déjà montré sur le jeu FIFA.
  • Le Vendée Globe virtuel, disputé sur le jeu Virtual Regatta, réuni près d’1 million de participants soit 113% de plus que lors de la dernière édition il y a 4 ans. Par ailleurs, la FF Voile a organisé la finale du trophée national eSailing 2020 en direct sur Facebook, toujours sur le jeu Virtual Regatta.
  • La Confédération mondiale de baseball et softball a décidé d’inclure l’esport parmi ses disciplines officielles, ce qui devrait pousser à l’institution internationale à organiser prochainement des compétitions esportives.
  • Les Téléthon Gaming, organisés par des gamers et streamers aux profits de la recherche contre les maladies rares, ont permis de récolter plus de 55 000€. Plus de 250 streams ont été organisés début décembre à cet effet.

Le Thème Hors sport

Le e-commerce

Entre les fermetures administratives et la limitation du nombre de clients au mètre carré, la crise sanitaire aura porté un grand coup à la vente en magasin. D’après un sondage réalisé début novembre par Alma-OpinionWay, les « trois quarts des Français interrogés disent renoncer à faire leurs courses dans les magasins, s’ils rouvrent, pour éviter les files d’attente (77 %) et la cohue (76 %) ». Quelques semaines avant la période cruciale des fêtes de fin d’année, ce sondage est inquiétant pour les commerçants indépendants, grandes surfaces et chaînes spécialisées, pour qui la période représente une part considérable de leur chiffre d’affaire annuel.

Afin de pallier l’arrêt complet des ventes de produits considérés comme « non-essentiels », le e-commerce (vente en ligne ou à distance) se sera révélé être la seule alternative viable. Le e-commerce regroupe l’ensemble des transactions commerciales s’opérant à distance par le biais d’interfaces électroniques et digitale, à savoir, des transactions s’effectuant essentiellement sur Internet à partir de différents types de terminaux (ordinateurs, tablettes, smartphones, TV connectées) sur des sites et applications dédiées.

Les entreprises les plus engagées dans le processus de digitalisation ou déjà converties au e-commerce en mars 2020 auront moins souffert de la crise sanitaire : elles étaient déjà armées pour s’adapter et maintenir, au moins partiellement, leur activité.

La vente en ligne ne cesse d’augmenter, et si la crise sanitaire a confirmé la nécessité pour les magasins de se digitaliser, cette tendance se renforce depuis quelques années. D’après la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, les mois de novembre et de décembre concentrent 20% de l’activité de l’année, soit presque cinq fois plus qu’en 2008.

La création d’une plateforme e-commerce représente une réelle opportunité de diversification de ses sources de revenus ou de lancement de son activité. La vente digitale offre une grande flexibilité géographique et temporelle, une réduction des couts fixes (locaux et masse salariale), et facilite le développement de solutions éco-responsables. Pour autant, il ne faut pas sous-estimer les frais engendrés par le développement d’une boutique en ligne.

Diversifier ses sources de revenus

A l’occasion de cette « Peak season » de Noël quelque peu particulière, il semblerait que les Français choisissent la vente en ligne au détriment de la vente en magasins, notamment après les opérations marketing liées au « Black Friday » – en témoigne leur faible fréquentation au début du mois de décembre. En effet, pour réaliser leurs achats de Noël en cette fin d’année 2020, 59% des Français privilégient Internet, alors que seulement 24% privilégient les petits commerces indépendants et 20% les chaînes spécialisées (Alma-OpinionWay, 2020). Par ailleurs, ils sont plus enclins à découvrir des marques qu’ils n’avaient jusque-là pas l’habitude d’acheter.

Les entreprises qui cherchent à se positionner sur le marché ou à développer leur activité de vente en ligne ont donc tout intérêt à profiter de cet attrait pour créer leur boutique en ligne. D’ailleurs, L’Equipe, après presque 75 ans d’existence, a lancé sa boutique en ligne officielle le 10 novembre. Le journal quotidien sportif Français a décidé de commercialiser des pièces iconiques pour matérialiser l’attachement personnel et parfois affectif qui peut exister entre les lecteurs et téléspectateurs et la marque L’Equipe. Entre sa gamme de vêtements 100% made in France, ses Unes mythiques et ses mugs, gourdes, livres, sacs et plus belles photographies à l’image de la marque, la boutique L’Equipe vise à diversifier les sources de revenus du journal. Jean-Louis Pelé, directeur général du Groupe L’Équipe, l’a souligné : « Cette boutique en ligne va dans le sens du développement actuel de L’Équipe qui s’oriente vers plus de digital et plus de contenus à valeur ajoutée ».

De nombreux clubs de sport professionnels et fédérations sportives ont créé leur propre boutique en ligne afin de diversifier leurs sources de revenus, tout en satisfaisant la demande des fans et pratiquants de pouvoir s’identifier en tant que tels en société, en portant du textile ou en utilisant des produits à l’image de leurs équipes et clubs favoris. Les partenaires officiels des clubs professionnels et fédérations sportives proposent généralement différentes gammes de produits textiles, allant de la tenue de match officielle aux survêtements, t-shirts, polos, vestes ect. Mais ces ventes ne se limitent pas au textile sportif, puisque des produits dérivés très variés tels que des écharpes, drapeaux, parfums, figurines et autres sont créés à destination des supporters.

Le potentiel de gain est considérable, comme l’illustre le partenariat évoqué plus haut entre la marque de luxe Louis Vuitton et la NBA, qui a permis l’organisation d’une vente de produits (sacs, veste, survêtement…) Louis Vuitton exclusifs co-brandés NBA via une plateforme virtuelle immersive, plongeant le client et supporter au cœur du stade Madison Square Garden (MSG), l’antre des New York Knicks. La sélection des produits sur la plateforme virtuelle mène à la boutique en ligne dédiée. Une activation efficace pour booster les ventes des deux partenaires et animer les supporters qui peuvent accéder à du contenu exclusif.

Utiliser des solutions digitales « clé en main »

Si les frais liés aux plateformes digitales, à la logistique de livraison, à la relation client et à la visibilité de la boutique sont généralement plus faibles que les coûts fixes à régler pour financer les locaux d’une boutique physique ou une masse salariale plus conséquente, les boutiques en ligne nécessitent un investissement dans le digital à ne pas négliger.

La création d’une boutique en ligne est aujourd’hui largement facilitée par l’existence de plateformes digitales dédiées, offrant des services de personnalisation du « look » de la boutique via des plug-ins, de sécurisation des transactions commerciales, d’animation des contenus, de gestion de la relation client ou de la logistique, et d’exploitation des data. Ces plateformes sont en réalité des CMS, sigle de Content Management System, soit des logiciels de création et de gestion des pages Web. Certaines solutions dites « clé en main » combinent l’ensemble de ces services et permettent de créer son e-commerce sans devoir recourir à l’emploi d’un informaticien ou disposer de capacités informatiques particulières.

D’après Wappalyzer, les leaders du marché en 2020 étaient WooCommerce, Shopify et Magento.

WooCommerce, le leader du marché (38% des parts du marché en 2020), est une extension du site de presse WordPress. Simple d’utilisation, l’extension WooCommerce est gratuite et adaptée aux petites et moyennes boutiques qui cherchent à se développer en ligne. Des rapports d’analyse des ventes, des stocks et du comportement des clients sur le site sont disponibles via une application dédiée à la solution. De nombreux services optionnels sont disponibles pour personnaliser son site, sécuriser ses données, augmenter ses capacités d’hébergements, améliorer son référencement sur les moteurs de recherche et réseaux sociaux, envoyer des newsletters et codes de promotion ect. Finalement, la solution WooCommerce est très pratique et s’adapte aux besoins spécifiques. Accédez ICI au test complet de la solution WooCommerce. Shopify (28% des parts du marché en 2020) est relativement similaire à Woocommerce mais se développe bien plus largement aux Etats-Unis et les abonnements pour y accéder coutent entre 14 et 179 dollars par mois, offrant des gammes de services plus ou moins développés. Découvrez ICI un test complet de la solution Shopify.

A l’inverse, Magento (7% des parts du marché en 2020) est une solution plus complexe destinée à de grandes enseignes, cherchant à commercialiser en ligne de gros volumes de produits très divers. The Kooples, Nespresso, Helly Hansen ou Fred Perry ont adopté cette solution. Entre les services de multi-boutiques disponibles en plus de 80 langues et de nombreuses devises, la gestion de catalogue très détaillée (contrôles des stocks, des prix, de la logistique), et les services de marketing offrant la possibilité de faire des sondages, des newsletters, des offres promotionnelles et offres cross et up selling (lier les articles entre eux selon différentes caractéristiques ou suggérer des produits ayant une valeur supérieure), les services de Magento sont très complets. Découvrez en un guide complet ICI. Le cabinet de conseil Synolia accompagne les e-commerçants sur toute la conception de leur projet e-commerce et facilite leur migration vers la plateforme Magento. Une présentation de leurs services est disponible dans l’épisode 52 du podcast phare sur le sujet, E-commerce Nation.

Cliquez ICI pour accéder à un comparateur de CMS.

WooCommerce et Shopify sont donc des solutions peu couteuses et accessibles à tous, mais dont les prix augmentent rapidement avec l’achat de services complémentaires et d’offres de personnalisation, tandis que Magento s’adresse plutôt à de grandes enseignes et sa prise en main est moins intuitive.

Digitaliser pour minimiser les coûts et développer des solutions éco-responsables

A l’annonce du second confinement en France, le Gouvernement a appelé les commerçants à adopter le « Click & Collect », soit le mode d’achat par lequel un consommateur commande son produit en ligne et effectue le retrait de son achat en point de vente. Si ce mode de vente permet de limiter les coûts de livraison et les risques d’un trop-plein de commandes, engendrant l’incapacité des logisticiens à faire face à l’afflux de commandes, il nécessite, là encore, l’adoption d’outils digitaux pour permettre aux consommateurs de consulter les produits et d’effectuer leurs achats en ligne. Aujourd’hui, un Français sur trois achète sur Amazon, alors que le géant américain, dont l’empreinte carbone est équivalente à celle d’un pays comme la Bolivie, utilise 42 avions pour livrer ses colis dans le monde entier et est en partie responsable du déclin du commerce local. S’orienter vers le « Click & Collect », cette solution de consommation alternative, permet donc de soutenir les commerces locaux et enseignes spécialisées, tout en limitant les coûts financiers et environnementaux des livraisons.

Pour autant, le retrait de commandes ne peut pas être adopté par tous les commerçants et consommateurs. C’est pourquoi le groupe La Poste, qui livre 70% des colis aux particuliers en France, a anticipé la hausse des livraisons en recrutant 9 000 saisonniers pour soutenir ses 100 000 postiers dans les livraisons de décembre. L’objectif est d’assurer la livraison de 4 millions de Colissimos par jour, contre 3,1 millions au mois de décembre dernier.

Le bilan carbone des transports n’est pas le seul coût environnemental inquiétant. Aujourd’hui, 20% de produits invendus par magasin d’articles de sport sont gaspillés (laissés en réserve, vendus au kilo, jetés ou brûlés), et ce phénomène de sur-stock est dû à la difficulté pour les magasins d’écouler leurs stocks. Ces enseignes auraient tout intérêt à se digitaliser, et à créer leur boutique en ligne pour ajouter un canal de vente supplémentaire à leur business plan.

Pour limiter le gaspillage des produits sportifs, My Sport Market propose une solution clé en main aux magasins d’articles de sport, et leur permet de mettre en avant leurs produits à prix réduits sur une plateforme e-commerce dédiée, plutôt que de les gaspiller. Cette solution, en plus de limiter l’impact environnemental du sur-stock, offre un accès à des articles de sport à prix réduits tout au long de l’année. Au final, cette solution se fait l’intermédiaire d’une relation gagnante-gagnante, entre les consommateurs ayant accès à des prix largement réduits, et les magasins qui cherchent à monétiser leur sur-stock qui s’avère souvent être couteux, tout en améliorant leur bilan carbone.

Dans le même registre, Private Sport Shop s’impose comme le leader européen des ventes privées dédiées au sport, et met en valeur des articles de sport faisant partie des stocks excédentaires des meilleures marques en Europe. « Une partie de ces surplus sont destinés à la destruction et pourraient représenter de futurs déchets environnementaux. » 11 millions des membres Private Sport Shop profitent d’offres jusqu’à -80% sur plus de 3000 marques de sport reconnues et une centaine de disciplines sportives. Mais le site e-commerce ne repose pas que sur ce business plan, puisqu’outre les ventes privées, un shop de produits sportifs est accessible et met en avant les marques et leurs produits à des prix réguliers.

Finalement, la situation sanitaire actuelle se révèle propice au développement du e-commerce, mais ne fait qu’accélérer une tendance croissante qui dure depuis déjà quelques années. La création d’un site e-commerce s’avère être un investissement limité et efficace pour diversifier ses sources de revenus, et plus largement, pour lancer un commerce. Si L’Equipe a récemment lancé sa boutique en ligne, de nombreux clubs professionnels et fédérations sportives proposent aussi, avec leurs partenaires, des ventes de vêtements et goodies à l’effigie de leur institution. Et le lancement de telles boutique en ligne est largement facilité par les solutions digitales telles que WooCommerce ou Shopify, qui offrent des services de création de boutique en ligne clé en main ne requérant ni compétences informatiques particulières, ni investissement financier conséquent. Le nombre de services supplémentaires permettent de personnaliser les boutiques, mais aussi d’adopter des options pour améliorer la visibilité de sa boutique en ligne, ou de booster la transformation des visiteurs en clients. A noter aussi qu’une fois de plus, la digitalisation s’avère être le précurseur de solutions éco-responsables, en se faisant l’intermédiaire de relations gagnante-gagnante entre vendeurs et consommateurs, à l’image des solutions digitales lancées par My Sport Market ou Private Sport Shop, et qui permettent d’accéder au sport à petits prix, tout en limitant le gaspillage et l’impact environnemental des articles de sport.